Télérama - Marie-Monique Robin : “Il y a du poison partout dans la nourriture”
26/03/2011
ENTRETIEN
MANGER TUE (5/7)
Marie-Monique Robin : “Il y a du poison partout dans la nourriture”
Le 15 mars 2011 à 16h00 - Mis à jour le 16 mars 2011 à 10h57
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LE FIL TÉLÉVISION - Dans son documentaire “Notre poison quotidien”, diffusé mardi 15 sur Arte et désormais disponible sur Arte +7, Marie-Monique Robin tire la sonnette d’alarme : certains additifs alimentaires sont dangereux, et il y a dysfonctionnement des autorités de régulation. Nous continuons notre dossier sur l’alimentation en republiant un entretien avec la documentariste datant de janvier, au moment où son film était présenté au Fipa.
Notre poison quotidien débute par une séquence de film délicieusement rétro (1). Images en noir et blanc, voix légèrement nasillarde, décor sixties. Nicolas, sa femme et ses deux enfants sont attablés devant un déjeuner qui passe mal. Nicolas est soucieux. Et, on le comprend.
C'était il y a près de cinquante ans. Colorisez le film, ne changez pas une ligne aux interrogations de Nicolas. C'est aujourd'hui. Quand ces images ont été tournées, Marie-Monique Robin avait 4 ans. Depuis, la petite fille a grandi. Elle est devenue une réalisatrice reconnue dont les documentaires interrogent la société et ébranlent les pouvoirs établis. Le Monde selon Monsanto, c'était elle. Escadrons de la mort : l'école française, Les Pirates du vivant ou Torture made in USA, toujours elle. Aujourd'hui, elle revient avec Notre poison quotidien, un film dont on n'a pas fini de parler, présenté jeudi 27 au Fipa en avant-première mondiale. La réalisatrice y reprend les interrogations de Nicolas et mène sa propre enquête sur toutes les questions qui, depuis des années, travaillent nos sociétés. Quels sont les effets à long terme des produits chimiques utilisés dans la chaîne alimentaire, du champ du paysan à l'assiette du consommateur ? Les autorités qui en réglementent l'utilisation sont-elles fiables et indépendantes de l'industrie? Y a-t-il un lien entre ces produits chimiques et la progression importante dans les pays développés, de certaines maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer), du cancer ou des dysfonctionnements de la reproduction ?
Au terme d'une enquête de deux ans, Marie-Monique Robin nous livre des réponses claires, sans équivoque et peu réjouissantes. Un documentaire alarmant c'est vrai, mais il n'est plus temps de finasser et puis, comme elle le dit elle-même : « Savoir, c'est pouvoir. » Notre poison quotidien sera diffusé le mardi 15 mars à 20h40 sur Arte. En attendant, Marie-Monique Robin s'est extrait un moment du livre qui accompagnera le film pour nous parler de Notre poison quotidien. Entretien.
Comment vous est venu l'idée de mener cette enquête ?
Marie-Monique Robin : Lorsque je travaillais sur mon précédent documentaire, Le Monde selon Monsanto, trois questions me venaient régulièrement à l'esprit : d'autres entreprises produisant des substances chimiques avaient-elles, comme Monsanto, menti et caché ou manipulé des données ? Deux : comment sont testés et réglementés les produits mis sur le marché ? Trois, y a-t-il un lien entre l'exposition à ces produits et les maladies chroniques et neurodégénératives qui sont en pleine explosion dans les pays développés, au point que l'Organisation mondiale de la santé parle elle-même d'« épidémie ».
Prenons le cas des pesticides utilisés dans l'agriculture. Leurs fabricants nient toujours tout lien entre les maladies que vous évoquez et l'exposition à ces produits ?
C'est tout simplement faux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, chaque année, un à trois millions de personnes sont victimes d'une intoxication aiguë par les pesticides, et plus de 200 000 en meurent. Dans mon film, je montre que l'exposition chronique à des doses faibles mais répétées dans le temps de pesticides a provoqué des maladies chroniques chez les agriculteurs. Elles ont mis très longtemps à être reconnues, mais elles le sont enfin dans certains pays. En France, la Mutualité sociale agricole (MSA) a fini par accorder le statut de maladie professionnelle à une trentaine d'agriculteurs, dont dix pour la maladie de Parkinson. Qui devons nous croire, la MSA ou l'industrie chimique ?
Vous remettez en cause la notion de Dose journalière admissible (DJA), qui est un des fondements de toute la réglementation des produits chimiques dans l'alimentation. Comment en êtes-vous arrivée là ?
Le système actuellement en vigueur a été élaboré à la fin des années 50. Il repose sur ce qu'on appelle la DJA, c'est-à-dire la quantité d'additifs alimentaires qui peut être ingérée quotidiennement et pendant toute une vie sans aucun risque. L'initiateur de la DJA est le toxicologue français René Truhaut. La création de la DJA part d'une bonne intention, celle de limiter les risques de l'utilisation des produits chimiques – qui, rappelons-le sont des poisons – dans la chaîne alimentaire. Pour établir cette DJA, on est parti du principe de Paracelse (médecin suisse du XVIe siècle) : la dose, c'est le poison. Autrement dit, à de très faibles doses, les substances chimiques sont inoffensives. Or, ce que j'ai pu constater dans mon enquête, c'est que la plupart des DJA ont été calculées sur la base d'études fournies par l'industrie chimique elle-même. Mais, comme Monsanto, beaucoup d’entreprises de ce secteur mentent et trichent. Les DJA sont donc largement suspectes, car calculées sur la base de données fournies par des entreprises dont la principale préoccupation n'est pas la santé du consommateur mais la recherche du profit.
Par ailleurs, ce principe de « la dose fait le poison » est devenu un dogme intangible de l'évaluation toxicologique, alors même qu'on sait aujourd'hui qu'il n'est pas valide pour toutes les substances. Certaines d'entre elles, comme celles qu'on appelle les « perturbateurs endocriniens », peuvent agir sur l'organisme à des doses très faibles. Des centaines d'études ont par exemple prouvé que le Bisphénol A pouvait avoir des effets à des doses infimes, parfois 5 000 fois inférieures à la DJA qui lui a été attribuée.
Enfin, chaque substance s'est vu attribuer une DJA individuellement. Or, il faut savoir que 100 000 produits chimiques sont apparus depuis la seconde guerre mondiale et qu'on n'a jamais évalué les conséquences de ces produits lorsqu'ils sont mélangés, ce que l'on nomme "l'effet cocktail". Aujourd'hui, il y a du poison partout, qui rentre dans la nourriture, et on essaie simplement de faire en sorte que les gens ne tombent pas raides morts tout de suite!
Vous n'accordez aucune confiance aux agences de règlementation comme la Food and drug administration (FDA) aux Etats-Unis ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en Europe, qui contrôlent la mise en circulation des produits sur le marché ?
Je ne leur fais effectivement pas confiance, et je pense que le système de règlementation mis en place est totalement inopérant et ne nous protège pas. Je veux bien accorder à certains de leurs experts le crédit de faire ce qu'ils peuvent mais, hors micro, ils reconnaissent eux-mêmes que leur action est très limitée. En fait, le principal problème des experts qui travaillent dans ces agences vient de leur proximité avec le monde de l'industrie. Les membres des comités sur les additifs alimentaires ou les plastiques alimentaires à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (ANSES) comme à l'EFSA, sont tous sous contrat avec les marchands d'additifs alimentaires ou de plastiques. Tous.
Dans mon film, je raconte l'histoire de Dominique Parent-Massin, car elle est emblématique de ces conflits d'intérêt. Elle a présidé pendant des années le comité des additifs alimentaires à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) et a toujours affirmé que l'aspartame ne présentait aucun danger. Comment aurait pu elle prétendre le contraire ? Elle travaille pour Ajinomoto, premier fabricant d'aspartame au monde, et pour Coca Cola, qui en est le premier utilisateur.
Comme la quasi-totalité des experts travaillent désormais pour l'industrie, j'admets qu'il soit difficile d'en trouver des indépendants. Mais qu'au moins ces conflits d'intérêts soient publics et ainsi connus de tous. Et tout aussi important, que les décisions prises par ces autorités de régulation soient totalement transparentes. Le système actuel ne peut plus continuer, il est fait pour protéger l'industrie, pas le consommateur.
Qui devrait aujourd'hui repenser le système de réglementation des substances chimiques dans l'alimentation si ce ne sont pas les autorités de régulation ?
L'Union européenne a mis au point le programme REACH [un système intégré d'enregistrement, d'évaluation, d'autorisation et de restrictions des substances chimiques, NDLR], qui me semble aller dans le bon sens. L'idée est d'inverser la charge de la preuve, de demander aux industriels de prouver que les produits qu'ils veulent mettre sur le marché ne sont pas toxiques. Et de le faire sur la base d'un processus de validation beaucoup plus transparent qu'aujourd'hui. Le principe de REACH est également de ne pas attendre ce qu'on appelle aux Etats-Unis, « The dead body count method » (la méthode qui consiste à compter les morts à la morgue), pour intervenir. Autrement dit, ne pas attendre trente ans pour évaluer l'éventuelle toxicité d'un produit en comptant les morts et les malades. Il ne s'agit de rien d'autre que d'appliquer le principe de précaution tel qu'il est prévu dans les constitutions françaises et européennes. Si des études expérimentales faites chez les animaux, ou in vitro, montrent l'éventuelle toxicité d'un produit sur le marché, on ne tergiverse pas, on l'interdit purement et simplement.
Quelle serait la première mesure à prendre pour diminuer la toxicité des aliments que nous mangeons ?
Sur la base d'études expérimentales réalisées sur des animaux, nous savons que de très nombreux produits ont des effets potentiellement cancérigènes, neurotoxiques ou « obésogènes ». Une liste de ces produits a été établie par de nombreuses associations et ONG et par le Parlement européen lui-même. Il faut se débarrasser immédiatement de tous ces produits.
Dans votre film, vous dénoncez les effets nocifs de l'aspartame et du bisphénol A. Etes-vous favorable à leur retrait total du marché ?
Evidemment. Le principe de précaution nous commande d'agir dès que nous sommes en possession de données partielles et c'est très largement le cas pour ces deux molécules. L'aspartame, que l'on retrouve dans au moins 6 000 produits de consommation courante, est un cas exemplaire. Il ne sert à rien et à personne, pas plus aux obèses qu’aux diabétiques, comme on nous a abusivement laisser croire. Qu'est-ce que ce produit fait encore sur le marché après toutes les études qui prouvent sa nocivité depuis au moins trente ans ? Quant au bisphénol A, n'en parlons pas. Lui aussi est inutile. La preuve, quand le Canada puis la France ont interdit l'usage des biberons au bisphénol A, ils ont immédiatement été remplacés par un autre produit.
Que faire pour échapper à notre poison quotidien ?
Nous n'avons pas le choix, il faut encourager l'agriculture biologique, manger bio, cuisiner des produits frais, éviter au maximum les plats préparés vendus dans les supermarchés et introduire dans son alimentation des produits simples comme le curcumin, qui sont des anti-inflammatoires naturels corrigeant les défauts et excès de la malbouffe.
Propos recueillis par Olivier Milot
Notre poison quotidien sur Arte +7 (jusqu’au 22 mars)
Le 15 mars 2011 à 16h00 - Mis à jour le 16 mars 2011 à 10h57
Commentaires
mikagaia - le 16/03/2011 à 12h44
Marie-Dominique Robin c'est le pot de terre contre le pot de fer. Il n'y a qu'à lire les commentaires odieux des détracteurs de cette courageuse journaliste. Et puis arrêtez de dire n'importe quoi ! L'espérance de vie n'augmente plus, elle baisse. C'est déjà un constat aux US qui, comme d'habitude, ont 10 ans d'avance sur nous. Autour de moi et dans ma famille, je vois des gens qui sont atteint d'un cancer avant 60 ans ! Et quelle souffrance durant les traitements et les actes de chirurgie lourde pour espérer gagner quelques années ou mois de vie. Non, il n'est plus le temps de jouer aux apprentis sorciers et de sacrifier des millions d'être humains au nom du profit. Si les idiots veulent continuer à s'empoisonner c'est leur problème mais ils n'ont pas à pourrir les sols, l'eau et à empoisonner la population. Quant à l'argument "c'est pour nourrir la planète", il serait valable si 1 milliard d'être humain ne souffrait pas de malnutrition. Ce qui est certain, c'est qu'on pourra ajouter à ce milliard au moins un autre milliard d'être humain souffrant de mauvaise nutrition. Quel est et quel sera le coût pour la collectivité, pour la sécurité sociale pour soigner tous les empoisonnés que nous sommes? Quelles seront les conséquences (déjà visibles) à long terme de la pollution due à toutes ses molécules ? Les industriels devraient répondre de cela car ils sont entièrement responsable de leurs actes. Aujourd'hui, seul le consommateur, par ses choix, peut changer la donne.
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benabar - le 16/03/2011 à 09h57
On fait le parallèle sur la longévité d'espérance de vie qui augmente dans certains pays grace en grande partie au progrès, c'est un raccourci un peu rapide à mon sens. Il est vrais que les statistiques sont parlant. Mais attention avec cette course effrénée du toujours plus à n'importe qu'elle prix, des tas d'exemples le démontrent, dans le sport, certains produits pharmaceutiques, la pollution etc..etc . Respectons le corps humain qui lui n'a pas de prix. Maintenant le BIO OK , mais à condition qu'il porte bien son appellation, et le ramener sur l'échelle planétaire, comment procède t'on , à l'heure actuelle un milliard d'étres humains souffrent de mal nutrition.
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goelands77 - le 16/03/2011 à 09h56
Dans le message d'Etic, il est écrit que "l'année dernière l'espérance de vie a encore augmenté en France malgré toute la pollution chimique qui nous entoure". On entend aussi : "Il n'y a jamais eu autant de centenaires !"
Sauf erreur de ma part, les centenaires de 2011 sont nés en 1911... et ont grandi à une époque où on n'utilisait pas de pesticides ni d'additifs alimentaires de façon massive. Les effets des produits chimiques nocifs (et particulièrement des perturbateurs endocriniens) ne se font pas sentir immédiatement, mais au bout de 20, 30 ou 40 ans. On l'a bien vu pour l'amiante, le distilbène (qui n'a pas du tout dérangé les femmes enceintes traitées avec ce médicament, mais a provoqué de graves dommages chez leurs enfants), comme pour des produits plus courants comme l'alcool ou le tabac : les conséquences sur la santé ne sont pas immédiates.
Avant d'affirmer que l'utilisation inconsidérée de toutes les molécules que l'industrie chimique invente chaque année est sans incidence sur l'espérance de vie... il faudrait peut-être laisser vieillir et mourir les gens nés en 1950, 60, 70... et après ! Là, on aura peut-être des surprises. Et il faut aussi penser que l'allongement de l'espérance de vie a suivi les progrès de la médecine et de la chirurgie, qui permettent de réparer beaucoup de dégâts... L'espérance de vie ne dépend pas d'un seul facteur.
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É. Bahie - le 16/03/2011 à 09h09
Télérama, par pitié,
retrouve ton orgueil,
sors de la chapelle
remets ton chapeau...
comme disait l'autre !
Et cesse de nous infliger sans le moindre esprit critique les approximations, amalgames et incohérences de cette pauvre femme.
Bien sûr, elle a le droit de vivre, voire même de s'exprimer... Mais cette façon de lui dérouler obséquieusement le tapis rouge dès qu'elle ouvre la bouche est une véritable régression mentale.
Un lecteur soucieux d'un peu de rigueur argumentative devrait au minimum de reporter à http://imposteurs.over-blog.com/article-sur-arte-le-15-mars-les-gourderies-de-robin-1ere-partie-68807657.html
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roro01 - le 16/03/2011 à 08h33
le pétrole coule les gens bouffes vive le capitale
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alain de nantes - le 12/02/2011 à 23h17
Etic et Jean-François, dites moi quelle sorte d'intérêt peut tirer MM Robin en s'en prenant à la filière OGM et agro-chimique, alors qu'il serait plus simple et plus lucratif de s'en faire des alliés ? Et pourquoi les industriels concernés dépense t-il autant d'énergie et d'argent à tenter de faire bonne figure, se refaire une virginité médiatique, tenter des interdictions, attenter des procès, puisqu'ils n'ont strictement rien à se reprocher, et qu'il leur suffirait de faire le dos rond sachant que le temps finira par leur donner raison ?
Quand au Bobios lecteurs de Télérama, je pense que précisément, c'est
cet esprit critique qui manque à la majorité de la presse qui les attire sur ces pages, et vers les kiosques chaque Mardi pour se re-cérébrer ou au moins essayer de le faire...
MAIS vous chers amis, qu'est-ce qui a bien pu être à l'origine de votre apparition aussi soudaine que virulente sur le site d'un magazine que visiblement vous méprisez ? Une erreur de lien, un clic malencontreux ? Quelque autre MOTIVATION peut-être ? L'ennui ? Alors qu'il y a tellement de bon livres, de films et de pièces de théatre à découvrir...
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chvielliard - le 9/02/2011 à 08h57
Pour ceux qui veulent voir le docu avant le mois de mars :
Ce doc passe au mois d'avril seulement sur Arte.
http://www.tsr.ch/docs/lundi/2822116-le-doc-du-lundi.html
Salut
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chvielliard - le 9/02/2011 à 07h30
Qui veut voir ce reportage avant sa diffusion sur Arte dans 1 mois ?
http://www.tsr.ch/docs/lundi/2822116-le-doc-du-lundi.html
L'intégrité et l'éthique sont 2 valeurs qui ne sont plus dans le vocabulaire de CERTAINS scientifiques,,, attention aux amalgames. Merci Marie-Monique
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Farouchko - le 5/02/2011 à 22h28
Bonjour,
Je suis acheteur a l'international sur le MIN de Rungis et suis en accord total avec Madame Robin.
Je sais et je vois de quoi elle pale surtout quand il s'agit de Monsanto.
Farouchko
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ham64 - le 4/02/2011 à 21h42
Pour Mr etic qui doit travailler chez suez environnement.
L'espérence de vie pour la première fois depuis qu'on la mesure vient de reculer aux Etats-unis. Le pay de Donald Rumsfeld et de Monsanto.
Pensez aux morts Monsieur ! J'espére que vous n'aurez pas à voir vos enfants mourir sur un lit d'hopital à 38 ans.
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C2O - le 31/01/2011 à 01h31
Je conseille vivement à tous ceux qui aiment le documentaire et le grand reportage d'acheter le DVD édité par le Prix Albert Londres et les Editions Montparnasse "Grands reporters. Les films du prix Albert Londres". Vous y découvrirez "Voleurs d'Yeux", qui a valu le prix Albert Londres à Mme Robin en 1995. C'est glaçant mais absolument convaincant! On comprend mieux pourquoi, on a voulu l'attaquer, car ce film est très dérangeant pour les autorités médicales et politiques. Cette journaliste est vraiment une empêcheuse-de-de-reporter-en-rond. Bravo! A lire aussi le livre qu'elle avait écrit sur cette affaire dans la droite ligne d'Albert Londres. Bravo!
http://www.editionsmontparnasse.fr/product?product_id=1319
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yeah yeah yeah ! - le 30/01/2011 à 17h11
Très très droles les commentaires de "Jean François 2" et "Etic". Je suis épaté par la prolifération d'avis aussi contraires et extrèmes à l'opinion du site qui les accueille. Je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache sous d'aussi jolis pseudos . Allez messieurs, basta on vous a reconnu ! Lobbyistes de pacotille ! ( et voilà, sans la moindre preuve, je peux moi aussi nourrir le soupçon ! A bon entendeur ! )
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Etic - le 30/01/2011 à 12h42
Wikipédia, bonjour les références! Pourquoi ne pas carrément aller sur son blog. A ce sujet, vous pouvez y consulter la composition d'une tarte aux cerises industrielle, hoax qui circule sur le net depuis plus de 10 ans qu'elle a reproduit tel quel. Ça montre son indépendance, son esprit critique et son "éthique" journalistique.
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jean-francois2 - le 30/01/2011 à 12h25
Absolument pas. Il est bien précisé que dans ce reportage aucune preuve n'est apporté de la part de la journaliste quant à la réalité de ce trafic. Allez donc chercher un peu plus loin que wikipédia! Reportage militant comme tous les autres...
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galure - le 30/01/2011 à 11h48
@jean-francois2
la consultation sur wikipedia de l'article sur Voleurs d'yeux permet de démentir vos accusations biaisées contre cette journaliste.
Merci d'avoir contribué indirectement à mon information. Et je regarderais son nouveau documentaire avec grand intérêt.
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galure - le 30/01/2011 à 11h48
@jean-francois2
la consultation sur wikipedia de l'article sur Voleurs d'yeux permet de démentir vos accusations biaisées contre cette journaliste.
Merci d'avoir contribué indirectement à mon information. Et je regarderais son nouveau documentaire avec grand intérêt.
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jean-francois2 - le 30/01/2011 à 10h47
En effet, le reportage "Voleurs d'yeux" de Madame Robin n'est qu'une escroquerie. Un rapport médical fait à la suite du film contredit le reportage sur le trafic d'organes en Colombie. Une mère affirmait qu'on avait "volé" les yeux de son enfant et ça n'était pas le cas. Le prix Albert Londres qui lui avait été décerné avant l'expertise des médecins a failli lui être retiré. Le jury embarrassé a conclu que :"Madame Robin semble s'être laissée emportée par l'émotion qui a contribué à influencer son regard et son langage. Son reportage est ainsi devenu une démonstration, l'illustration d'une thèse." Bref tout le contraire du journalisme.
Tous ses reportages servent ses convictions et tout ce qui pourrait nuancer ces dernières est écarté. "Le monde selon Monsanto" est un autre exemple de manipulation et son prochain film le sera aussi. Télérama la soutient tout comme Arte car il ne faut pas fâcher le lectorat et le public à majorité bobio décérébré, sans esprit critique. Rappelons que en moyenne un couple dépense 20% de ses revenus dans l'alimentation. Il y a 50 ans c'était 80%. Je doute que tout le monde veuille un retour en arrière.
Quant au bio, si vous vous documentez, vous apprendrez qu'il consomme beaucoup de pesticides: le cuivre(métal lourd qui ne se dégrade pas et pollue les sols), la roténone(maladie de Parkinson), le spinosad(molécule de Dow agrosciences dangereuse pour les abeilles)etc...
L'indépendance de Madame Robin? Une farce!
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cyclomal - le 30/01/2011 à 08h31
Un point positif avec la mise au jour de la consanguinité entre l'argent des labos et la diffusion de poison, c'est qu'il va falloir se prendre en mains: Cesser de suivre moutonnement la publicité, fuir au contraire les "alicaments" et autres produits "light"; Ne plus recourir systématiquement à l'ordonnance des toxicologues avide d'avantages en nature que sont devenus nombre de médecins; Privilégier les approches douces qui soulagent et prennent le temps de comprendre; Privilégier le bio à mesure qu'il sera décrié par les empoisonneurs dépités du premier cercle, à la capacité de nuisance intacte. Et laisser les chiens se gargariser des chiffres qui ne prouvent que notre résistance et leurs manipulations...
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Etic - le 30/01/2011 à 00h31
Comment pouvez-vous faire encore la promotion de cette pseudo journaliste dont le "bizness" repose sur le catastrophisme et la peur. Elle a bidouillé un reportage sur le trafic d'organes, le monde selon Monsanto est un reportage uniquement à charge truffé de mensonges qui ont depuis été prouvés. Bref son travail est plus proche de la propagande que du journalisme. Et pour vous, elle garde une crédibilité? Je finirais en rappelant juste que l'année dernière l'espérance de vie a encore augmenté en France malgré toute la pollution chimique qui nous entoure selon Mme Robin... Ne soyez pas dupes des marchands de peur!
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Zabou48 - le 29/01/2011 à 15h57
J'espère que la diffusion ne sera pas à un horaire tardif, même si c'est toujours anxiogéne, il est bon d'être au courant de la malbouffe quotidienne. Récemment, l'actualité a relaté de la mort d'un jeune homme après avoir ingéré de la nourriture industrielle, un stafilocoque doré serait à l'origine du décés... J'apprécie de le travail d'investigation de Marie-Monique Robin, j'avais pu voir sur Arte l'excellent : Le Monde selon Monsanto. Pour le curcumin, il faut l'associer au poivre, pour qu'il soit plus efficace...
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singha - le 29/01/2011 à 00h34
je suis très admirative du travail de Marie-Monique Robin, j'avais d'ailleurs enregistré ses documentaires, comme "Le Monde selon Monsanto" et "Escadrons de la mort", deux véritables chocs que j'ai fait découvrir autour de moi. elle fait preuve d'un courage rare, d'une persévérance et d'une obstination dont nous avons vraiment besoin dans cette société qui en montre de moins en moins. j'attends impatiemment de découvrir son nouveau travail, que ce soit sur Arte ou en librairie.
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