Hommage à la mémoire de Lucien Jerphagnon
09/10/2011
Pour la France, l’année 2011 est une année de grands départs …
- Jacqueline de Romilly, académicienne, spécialiste de la civilisation et de la langue grecques
- Christiane Desroches-Noblecourt, première femme égyptologue
- Lucien Jerphagnon, décédé ce 16 septembre 2011.
Retrouvons-le dans cet interview paru en novembre 2010 dans "Philosophie Magazine", suivi d’une courte bibliographie.
Philosophie Magazine - « Je suis un agnostique mystique »
Lucien Jerphagnon se définit comme un « aventurier, un détective » de la pensée antique et médiévale. Enfant, il a fait l'expérience de l'absolu. Depuis, il se sent habité… et toujours en quête. Passionné par l'histoire de la philosophie, ce disciple de Jankélévitch entend la rendre accessible, avec humour si possible.
Propos recueillis par Nicolas Truong / Photos Frédéric Poletti
Il parle de Platon, Plotin ou saint Augustin comme un conteur qui serait des leurs. « Barbouze » de la pensée antique, comme il le dit lui-même, Lucien Jerphagnon sait rendre accessible la plus érudite des sommes théologiques.
Et avec lui, comme à l'époque du Jardin ou du Portique, les dieux ne sont jamais loin. Entre Pierre Dac et Maître Eckhart, l'humour affleure toujours derrière une profondeur.
Professeur émérite des Universités, membre de l'Académie d'Athènes, lauréat de l'Académie française et de l'Académie des sciences morales et politiques, il est un spécialiste incontesté de la pensée grecque et romaine, admiré aussi bien par Michel Onfray que par Luc Ferry. Sans doute en raison de son gai savoir mêlé à son insatiable quête de spiritualité.
Après la Seconde Guerre mondiale, la mode était au marxisme, à l'existentialisme, au structuralisme ou au personnalisme. Mais, plutôt que de rejoindre un nouvel « -isme » ou d'inventer le sien, Lucien Jerphagnon, tel saint Augustin - devant les textes de Plotin, tomba sur les écrits de Vladimir Jankélévitch. Le choc fut immense. Dans un style haletant, celui que ses étudiants appelaient « Janké » attaquait « l'éclat des certitudes inoxydables ».
Lucien Jerphagnon ne cesse depuis de se tenir à distance des« penseurs sachant penser », avec leurs systèmes impérieux et leur prétention à dire le Vrai, pour se consacrer à l'histoire de la pensée.
L'absolu, il en a fait l'expérience à l'âge de 4 ans, lors d'un « Pompéi métaphysique » qui lui fit entrevoir l'étrangeté du monde, la présence du divin et la conviction de ne pouvoir rien en conclure de certain. Rencontre avec un joyeux promeneur érudit.
Philosophie magazine : Comment définiriez-vous votre façon singulière de pratiquer la philosophie ?
Lucien Jerphagnon : Je suis à la fois historien et philosophe. D'un côté, je considérais dans ma jeunesse qu'un philosophe travaillant uniquement sur des concepts était trop éloigné de la quotidienneté. De l'autre, je me disais qu'un historien ne regardant que des batailles, des manuscrits et des traités s'enfermait dans un univers trop distant de l'aujourd'hui. J'ai donc préféré être un historien de la philosophie, c'est-à-dire m'offrir la liberté de respirer l'air du temps et de tous les temps, d'Homère à Jeanne d'Arc, comme dit le sous-titre de mon Histoire de la pensée. Car chaque philosophe ne nous est connu que par le truchement d'autres philosophes. C'est par exemple le platonicien Simplicius qui, au VIe siècle, disputait Aristote, parce qu'il avait mal compris Parménide. J'aime vivre à l'intérieur de ces mondes étrangers, suivre les transmissions de pensées, observer ce qu'elles produisent dans d'autres têtes en explorant l'espace-temps des bibliothèques. Je suis une sorte d'aventurier, de détective, de barbouze de la philosophie antique et médiévale.
Pourquoi ce choix de l'histoire de la philosophie et non pas celui de la création de concepts ?
Les « penseurs sachant penser » m'ont toujours donné l'impression d'être restés dans la caverne de Platon et de n'y avoir écrit que des graffitis. Georges Gusdorf [1912-2000] disait que le rêve de tout philosophe était de mettre fin à la philosophie, parce qu'il voulait dire le dernier mot sur le prétendu « fond » des choses. Ce qui m'intéresse, depuis l'âge de 4 ans, est de répondre à l'invraisemblable question qui ne m'a pas quitté depuis mon enfance, lorsque j'eus l'intuition de la contingence, la révélation de la présence. Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Et puis : que fais-je ici ? Qui suis-je ? Je me tenais dans un bois et je me suis senti tout à coup gorgé d'une présence insolite. Ce fut une éruption philosophique, un Pompéi métaphysique. La philosophie naît de l'étonnement, de l'émerveillement. On le sait au moins depuis Platon et Aristote. Mais celui-ci se prolonge. Comme un amour qui tourne bien. Ainsi je ne me suis jamais habitué à ce qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, comme dirait aussi Leibniz. Et je n'ai cessé d'interroger la présence des choses et de moi-même mal défini au milieu des éléments.
Avez-vous retrouvé ces mêmes illuminations dans l'histoire de la philosophie ?
Je n'ai cessé de rencontrer le témoignage de ceux qui ont fait la même expérience. Max Stirner [1806-1856] qui, dans L'Unique et sa propriété, dit : « Ich bin ein Ich » (« Je suis un moi »). Sartre qui, dans La Nausée, met dans la bouche de Roquentin : « Déjà les choses n'avaient pas l'air trop naturel. » Jacques Maritain [1882-1973], qui dans Sept Leçons sur l'être et les premiers principes de la raison spéculative, parle du « déferlement du monde ». Ou bien encore le beau mot de Bergson : « Je ne sais pas encore, mais je pressens que je vais avoir su. » Dès le premier abord, dès le premier étonnement métaphysique qui eut lieu dans ce bois, j'ai su que je ne saurais jamais. C'est pour cette raison qu'il n'y a pas et qu'il n'y aura pas de « jerphagnonisme ». Car je n'ai pas de réponse à cette question.
Quelques années après ce « Pompéi métaphysique », vous avez eu un coup de foudre pour le monde antique alors que vous rêviez sur une gravure lors d'un cours de mathématique… Votre parcours tient-il d'une forme de révélation ?
C'est en tout cas ce que dit la légende ! Je regardais en effet un vieux manuel, type Malet et Isaac. Et puis voici que je tombe sur une reproduction d'un dessin des ruines de Timgad, en Algérie, cette ville romaine qui portait à l'époque le nom de Thamugadi, fondée par l'empereur Trajan en 100 et dotée du statut de colonie, bâtie avec ses temples, ses colonnes, ses thermes, son forum et son grand théâtre… J'ai su que mon âme s'épanouirait là. Puis j'entendis une voix : « Jerphagnon, vous me ferez deux heures de colle ! » Pour quelles raisons m'y suis-je attaché ? Le monde antique m'apparut comme un monde de mots et de choses enchantées, de beauté, d'harmonie et d'énergie. L'esthétique et l'éthique y étaient intimement mêlées. L'exigence de droiture à laquelle les Anciens que je lisais cherchaient à accéder me fascinait. J'ai aimé d'amour ces gens-là. À Rome, je me disais : « Tu regardes le même ciel que regarda Marc-Aurèle ou l'apôtre Paul »…Étonnante histoire : les Romains, qui étaient des bouseux, comme on dirait aujourd'hui, se sont véritablement romanisés en s'hellénisant à l'aide d'un Empire qui fut plus démocratique que la République.
Reprenons une question empruntée à votre collègue et ami Paul Veyne : Grecs et Romains ont-ils cru à leurs mythes ?
Les Romains situaient leurs dieux au ciel, mais ils ne s'attendaient pas pour autant à les y voir ! Ce qui est passionnant chez eux, c'est le rapport perpétuel du philosophique et du mythique. Le mythe n'est jamais loin du raisonnement le plus rationnel. Les dieux ne sont jamais loin. Ils passaient du muthos au logos aussi facilement que nous changeons aujourd'hui de fréquence d'émission de radio. La pensée antique me paraît également rassurante pour ceux dont elle meublait l'intérieur. Elle est efficace, elle semble apporter quelque chose qui transforme l'individu. Regardez le thème de la conversion à la philosophie (conversio ad philosophiam), si présent dans l'Antiquité. Un homme tombe sur un livre, et cela change sa vie, comme le fit Augustin [354-430] lisant l'Hortensius de Cicéron à l'âge de 19 ans. Grâce à un auteur païen, Augustin devient hérétique. La pensée antique vise donc à l'efficacité éthique. Elle donne des recettes de bonheur, développe des attitudes, des pensées, favorise des dispositions qui mènent à la vie heureuse. Combien de De beata vita ont-elles été écrites ? Imaginerait-on aujourd'hui un monarque ou un président écrire, comme Marc-Aurèle, des Pensées pour moi-même ?
Comment s'est effectuée votre propre conversion philosophique ? Quels sont les livres qui ont changé votre façon d'appréhender le monde ?
La découverte de ma vie, ce fut Plotin [205-270], penseur né en Égypte qui, après avoir été découragé par la philosophie, rencontra le maître de vie spirituelle Ammonios Sakkas et eut, lui aussi, la révélation de la vraie philosophie. Selon la Vie qu'écrivit son disciple Porphyre (vers 234-310), Plotin est la manifestation du noûs divin [terme grec, le noûs désigne la partie la plus haute de l'âme]. Si le cosmos est un Tout immanent, la vie émane d'une transcendance, d'un noûs dont procède l'âme du monde. Cette unité, ce « un » est le principe de tout être, il est au-delà de l'Être, mais il ne ressemble pas à
« l'être suprême » des philosophes à venir. Car cette unité est une dualité, puisqu'elle se scinde en sujet et objet pour se penser. J'ai été également sensible à la volonté de Plotin d'être fidèle à Platon par-delà les âges, au point d'envisager d'édifier une ville où l'on suivrait ses principes, Platonopolis.
Dans l'Occident chrétien, une figure prédomine, c'est celle de saint Augustin dont vous avez édité les Œuvres complètes dans « La Bibliothèque de la Pléiade ». En quoi est-il, selon vous, un péda-gogue de dieu ?
Saint Augustin m'a toujours intéressé. Plus que la débauche, son péché est l'arrivisme, à l'image de ces jeunes énarques qui rêvent déjà d'argent, d'honneurs et de décorations. Ce jeune boursier veut arriver. Il veut être quelque chose, au lieu d'être quelqu'un. Il s'aperçoit, en lisant ces livres de Platon, de Plotin ou de Porphyre, que tout cela n'est que vanité. Sa philosophie est une philosophie de la présence. On découvre en effet que Dieu est présent dans l'esprit qui aspire à l'accueillir. Ce sera le thème du Maître intérieur. Saint Augustin a appris à tous les humains présents et à venir cette présence immanente et transcendante de Dieu (in tior, in timo meo), plus intime à mon intimité que je ne le suis moi-même.
La pensée grecque et romaine fait l'objet d'un consensus. Chacun y puise matière à sagesse, de Michel Foucault à Pierre Hadot. Mais la pensée médiévale apparaît toujours comme ténébreuse. En quoi reste-t-elle actuelle ?
Elle est le réveil après un coma intellectuel qui a duré trois siècles. Après la chute de Rome, en 476, l'Occident fut en proie aux invasions barbares. Et, à part Boèce [470-524], il ne resta plus rien de vivant dans la philosophie. Un long hiver de la pensée s'est abattu sur l'Occident. Le Moyen Âge apparaît comme une renaissance de la pensée. Le monde redevient enfin apte à se questionner.
Pourquoi notre monde est-il devenu chrétien ?
Parce que la présence même des chrétiens attestait qu'il y avait un lien possible entre ces gens et l'au-delà. Il semblait rayonner quelque chose d'au-delà de tout. Les anciens n'affectaient pas le concept « dieu » du même coefficient de transcendance que les chrétiens. Il fallait respecter les dieux, mais seulement comme des préfets de régions. Les païens ont trouvé un absolu de dialogue par ce dieu qui s'est fait homme.
Êtes-vous croyant ? Vous affirmez être un « agnostique mystique », qu'entendez-vous par là ?
Je suis axé sur une transcendance qui m'aide à vivre l'immanence. C'est une philosophie d'une bienheureuse espérance. Sallustius dit que « ceux qui se sont bien conduits passeront leur vie avec les dieux ». Même si ce n'est pas le cas, cela vaut le coup de vivre honnêtement. C'est le pari de Pascal. Et je le fais mien. D'autant que cette présence divine serait gâchée si je m'amusais à la définir. C'est un peu comme si je décorais un préfet de région du grade de capitaine des pompiers ! C'est vrai, je suis un agnostique mystique qui croit en quelque chose mais demeure conscient qu'il s'agit d'une croyance. Un agnostique mystique est un apophatique [du grec apophasis : négation, la démarche apophatique se propose de dire ce que Dieu n'est pas, car il est impossible de dire ce qu'il est] qui a compris qu'on ne peut parler de Dieu qu'en projetant sur lui des catégories humaines. Je crois en Dieu, mais je ne peux rien en dire de définitif. Or, hélas, nous faisons Dieu à notre image. Regardez-les, tous ces Torquemada d'hier… et tous ces imbéciles contemporains prêts à envoyer les hérétiques au feu. Je n'ai rien à prêcher. Avoir entrevu l'absolu à 4 ans m'a suffi.
Vous ne cessez d'osciller entre Pierre Dac et Plotin, Raymond Devos et saint Augustin… Est-ce parce qu'il faut prendre le rire au sérieux ou bien parce que rien n'est sérieux ?
Pour un auteur d'ouvrages de philosophie, le principal consiste à croire qu'il déboule tout droit de l'absolu. L'humour crée un décalage alors que le sérieux est pontifical. L'humour conjure la tentation de se prendre au sérieux et d'être pris au sérieux. Dans Le Nom de la Rose d'Umberto Eco, je me sens proche de Guillaume de Baskerville qui lance à Jorge : « Vous êtes le diable, la foi sans sourire, c'est-à-dire la vérité qui n'est jamais effleurée par le doute. » Je me moque d'une métaphysique effrayante par l'impression qu'elle donne d'être lourde. Je voudrais qu'elle soit accessible. Je souhaite que ceux qui me lisent aperçoivent une lumière, découvrent une espérance. Vladimir Jankélévitch [1903-1985] dont je fus l'un des assistants, ne cessait de le pratiquer. Quant on rit, on peut entrevoir. Autrement, on s'arrange pour voir.
Avez-vous conscience de fédérer aussi bien les idéalistes que les matérialistes, de séduire aussi bien Luc Ferry que Michel Onfray ?
C'est curieux, en effet. Michel Onfray a été un de mes étudiants à Caen, au moment où j'enseignais le livre II ou III du De Rerum natura de Lucrèce. J'avais repéré ce jeune homme très attentif et qui ne me quittait pas des yeux, excellent étudiant au demeurant. C'est bien la preuve que je n'engendre pas que des clones ! Ainsi lui ai-je peut-être permis d'être diamétralement opposé à ma vision du monde. D'ailleurs, je disais toujours à mes étudiants : « Ne vous avisez pas de répéter mon cours à l'examen. D'abord parce que je le connais mieux que vous. Ensuite parce que j'espère qu'il vous permettra de découvrir des choses que vous n'auriez pas sues sans lui afin qu'il vous aide à forger votre propre vision du monde. »
Sans certitude, sans système, mais non sans humour… Que cherchez-vous, Lucien Jerphagnon ?
Je cherche à me coucher moins idiot. J'ai horreur de ce qui est fixé, classé, définitif. Comme le dit mon complice Paul Veyne, les idées générales ne sont ni vraies, ni fausses, ni justes, ni injustes, mais creuses. Les penseurs sachant penser m'ennuient. Mais je cherche toujours l'émerveillement. Au milieu d'une franche rigolade, Pierre Dac dit en substance un mot d'une profondeur inouïe, surtout lorsqu'on la rapporte au sort fait aux Juifs pendant cette guerre que j'ai bien connue : « On prétend qu'il n'y a personne là-haut. Regardez les cieux, vous y verrez plein de petites étoiles jaunes… »Rien ne peut mieux résumer « ma » philosophie.
Pour aller plus loin
L'oeuvre de Lucien Jerphagnon
Histoire de la pensée, d'Homère à Jeanne d'Arc (Taillandier, 2009).
L'auteur conte vingt siècles de philosophie occidentale avec une aisance déconcertante et cet incomparable franc-parler (que les Grecs appelaientparrhésia) qui a fait le succès de ses longues années d'enseignement.
Saint Augustin, le pédagogue de Dieu (« Découvertes », Gallimard, 2002).
Articulant vulgarisation érudite et iconographie fournie, l'ouvrage raconte les années d'apprentissage de l'ambitieux jeune homme né dans l'Afrique romaine du IVe siècle jusqu'à sa vocation chrétienne, sans oublier le destin de la philosophie augustinienne.
À lire avant d'aborder l'édition des Œuvres dans la « Pléiade » que Lucien Jerphagnon a dirigée et commentée (Gallimard, 3 volumes, 1998-2002).
Julien dit l'Apostat (1986, Taillandier, 2008).
Une somptueuse biographie intime de l'empereur Julien (331/332-26 juin 363), nommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne. Loin de la réhabilitation apologétique, Lucien Jerphagnon le portraiture en« adolescent prolongé » et met au jour les intrigues de palais. Un « Roman de la rose » antique.
Les Dieux ne sont jamais loin (Desclée de Brouwer, 2003).
La pensée rationnelle n'a pas éradiqué la pensée mythique. Les deux univers n'ont cessé de coexister et l'auteur montre les entrelacs, les interpénétrations incessantes qui font la singularité de la pensée antique.
La Tentation du christianisme (avec Luc Ferry, Grasset, 2009).
Un passionnant dialogue sur la « révolution chrétienne » dans lequel Lucien Jerphagnon s'attache à montrer comment la religion était vécue au quotidien par les Romains afin de comprendre comment notre monde est devenu chrétien.
Lavdator Temporis Acti (« C'était mieux avant », Taillandier, 2007).
Désopilant recueil de citations sur le pessimisme générationnel, de Caton à Camus. À prescrire d'urgence aux apôtres du « tout-fout-le-camp ».
Entrevoir et vouloir. Vladimir Jankélévitch (La Transparence, 2008).
Un hommage à son maître de philosophie, une introduction à l'œuvre du philosophe de l'inachevé, du je-ne-sais-quoi et du presque-rien.
Sur Bibliothèques Médicis, interview de Christine Rancé (vers 8mn40) qui a travaillé ses 2 dernières années avec Lucien Jerphagnon (autre Interview vers 14mn08) et qui nous parle de son dernier livre d'entretiens paru chez Albin Michel : «De l'amour, de la mort, de Dieu et autres bagatelles».