24/08/2011
De l’utilité des communautés
Perclus d’autant de défauts que ces “vaches de bourgeois” croqués à merveille par Brassens, je m’efforce malgré tout de ne pas avoir d’œillères et de garder à l’œil une sélection d’un peu plus de 200 blogs de préférence pas trop hystériquement bavards ou conformistes .
Je n’ai pas trop de mérite, les différentes visions et solutions du “prêt à penser” en circulation à un instant donné m’ont toujours passionnées, autant par la richesse des idées et des arguments ou de leur drôlerie, que par les bases de méditations (plus que de réflexion) offertes sur ce qu’il est possible d’en tirer pour l’avenir de nos sociétés.
Par nature, plutôt adepte d’un certain volontarisme en matière de recherche et d’innovation, je me demande comme beaucoup d’entre nous, comment éviter de laisser faire n’importe quoi ?
Et bien sûr, même si je suis conscient du danger que présentent des technostructures démentes, je trouve les idéologies fondées sur le concept de décroissance beaucoup trop incomplètes : l’union de volontés de s’opposer ne suffit pas à définir une volonté générale positive, il faut aussi débroussailler tous les cheminements possibles, y compris les moins conformistes et les plus innovants, et sur ce dernier point on ne peut que constater qu’on nous laisse généralement sur notre faim.
C’est donc avec un intérêt très relatif que j’ai abordé l’article suivant et la longue vidéo (sous-titrée) qui l’accompagne. Le catastrophisme, les peurs qu’on nous sert tous les matins, exacerbent ma méfiance et auraient plutôt tendance à m’exaspérer.
http://www.internationalnews.fr/article-collapse-effondre...
Collapse (Vostfr) 1/2 par Super_Resistence
Collapse (Vostfr) 2/2 par Super_Resistence
http://www.dailymotion.com/video/xkboo7_collapse-vostfr-1-2_news#from=embediframe
http://www.dailymotion.com/video/xkbscp_collapse-vostfr-2...
http://www.youtube.com/watch?v=O71RQT6tbIU&feature=pl...
Je ne sais pas trop ce qui a fait tilt dans mon esprit, mais ça doit être la présentation un peu étrange de cette interview.
- Les évènements politiques ou économiques rapportés aussi atroces soient-ils, ne sont pas une nouveauté.
- Le style est très américain, avec parfois une touche de sentimentalisme qui dépasse la touche de compassion habituelle qui fait partie du politiquement correct du bobo américain (par opposition aux touche-bombe du Tea Party et autres frappadingues encore pires)
Paradoxalement, le souffle de cette interview tient selon moi, en 3 points :
- la grande banalité des choses rapportées mais avec un effort notoire pour leur mise en connexions
- l’évidence d’une évolution humaine exigée par la raréfaction des énergies fossiles et d’autres contraintes imposées par la Nature, en attendant la relève par des technologies intégrant mieux ces contraintes et exploitant les énergies naturelles.
- un touche d’humanisme sincère et une simplicité de prises de décisions et d’actions, à la portée de tout un chacun, qui tranchent avec des visions collectives laissant l’individu totalement désemparé ou à la merci du système politico-économique.
Parmi les moyens de survie énoncés, la reconstitution des petites communautés d’exploitations agricoles pour se nourrir en utilisant les ressources locales, à portée de mains, en attendant de remettre une système social plus performant. C’est le Crédo bien connu de tout individu touché par la grâce du développement durable !
Pourtant, aussi évidente que soit cette perspective, je la trouve un peu restrictive. Je pense qu’il y a moyen d’exploiter le concept de Communauté dans un contexte bien plus large et moderne, et que cette idée de fonder le futur de nos sociétés sur une Organisation de Communautés plutôt que de Personnes doit être davantage étudiée car elle peut s’avérer extrêmement féconde et pragmatique.
J’étais jusqu’à présent très embarrassé par tous les soubresauts politiques tournant autour du communautarisme. Je suis maintenant atterré par le manque de réflexion approfondie des hommes politiques sur le sujet des communautés, et leur obsession à se cantonner à une exploitation honteuse du concept pour glaner un maximum de voix aux élections.
Comme tout le monde, sans céder aux sirènes du nationalisme, aux exploitations politiciennes du racisme ni aux dérives populaires je n’ai guère envie de voir mon pays ravagé par des confrontations entre groupes ethniques, religieux, pas plus que mafieux ni de donner davantage corps aux vieux concepts de “lutte des classes”, à celui plus récent de “société multiculturelle” ou plus probable, au “sauve-qui-peut-général” en préparation que même les non-voyants peuvent voir venir, “sauf les aveugles, bien entendu”.
Aujourd’hui, juste après avoir terminé de visionner cette vidéo, je suis tombé par hasard après avoir écouté Umberto Ecco sur l‘émission Je t’aime pareil de France Inter consacrée ce samedi 20 août au “Vivre entre 2 Cultures”. Son écoute m’a réellement convaincu qu’une société organisées en communautés pourrait être le choix le plus pertinent pour notre évolution future.
Si vous écoutez cette émission, vous entendrez des métis qui racontent de l'intérieur ce qu'est une communauté pour leurs parents. Leur point de vue change un peu la donne par rapport à ce qu'on nous rabâche.
On y redécouvre qu'une communauté c'est avant tout un outil qui permet à des individus, tout simplement de vivre; et qu’avant qu’on en arrive à une entité qui cherche à persister au point de s’imposer aux autres par la violence, il faut accumuler longtemps de maladresses .
Il est réjouissant de voir que ce besoin simple de survivre rejoint le point de vue souligné par Michael Ruppert dans la vidéo ci-dessus. Et que l’analyse de Jeremy RIFKIN sur un besoin d’empathie plus grand pour survivre renforce cette idée de base.
Même si les communautés telles qu’on les perçoit aujourd’hui, ne donnent qu’une pâle idée de ce que pourrait être une organisation de la société fondée sur ce concept, une telle construction pourrait être probablement le choix le plus naturel et le plus performant.
- non seulement pour passer la période de décroissance de notre consommation en ressources fossiles
- mais aussi pour maîtriser l’évolution de notre système de décision politico-économico-technique, adoucir les tendances négatives de la concurrence, favoriser les coopérations, et mettre le tout au service de nos capacités à fonctionner comme un auto-système capable d’autocorrection, plutôt que persister avec des machineries impossibles à piloter ou pilotées par des déséquilibrés (dictateurs ou oligarchies obsédées par le pouvoir, aspirant aussi à être non seulement au-dessus des autres mais aussi des lois … )
Les notions de groupe de travail et d’intelligence collective sont nées il y a plus de 10 ans. Toute l’évolution technologique du numérique encourage la constitution de groupe sociaux que ce soit à travers les outils d’entreprise ou que ceux destinés au grand public.
Pour l'instant on est dans le laisser-faire le plus total, pourtant on devra aller plus loin : comme les individus peuvent être amenés en fonction de l'évolution de leurs centres d'intérêt à quitter un groupe pour en rejoindre un autre, qu'ils peuvent aussi faire parti de plusieurs groupes, que certains groupes peuvent avoir la tentation d'abuser de leur puissance, il y a là de nouvelles formes de nomadisme et de rapport entre communauté de travail ou d'autres types, qu'il faudrait bien un jour finir par penser et organiser !
Mais au point départ, ce qui nous fait le plus défaut, maintenant : ce sont des hommes politiques qui acceptent de penser le concept de communauté pour en tirer une organisation pertinente.
A nous des y obliger ! A nous de réagir, pour ne pas avoir la paresse de suivre ceux qui ne voient dans une communauté qu’un bouc-émissaire ! A nous de méditer sincèrement aux avantages que peut représenter une communauté pour chacun d’entre nous quand l’état providence sera dans les limbes.
A nous de rêver et penser comment avec une société organisée autour de communautés on pourra restaurer une société plus performante et adaptées aux conditions de vie que nous impose dame Nature.
Comme à l'évidence quand on "pense" ces groupes sociaux ou les communautés de travail, on ne les conçoit pas comme statiques, regrettons les échecs systématiques des politiques pour sortir les communautés précaires de leur ornière et le retard pris pour gérer efficacement communauté et mobilité d'un groupe à l'autre.
Exigeons dorénavant, plus de réalisme et de meilleurs résultats, pour que chacun puisse facilement évoluer, je pense qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent mais d'une meilleure qualité de services exigeant une réelle volonté de réorganisation axée sur des résultats tangibles.
Le concept de communauté contient une si grande richesse humaine utile à la survie des individus, qu'il serait dommage de le laissé enseveli sous les monceaux de conneries dont on le couvre au quotidien, sans rien faire sauf à en rajouter une couche de temps en temps.
Voici comment à partir de l'hypothèse de départ qu'une Communauté est un instrument utile à la survie de ses membres dans un contexte donné, et leur permettant de créer les conditions d'une meilleur adaptation dans le futur, on pourrait commencer à réfléchir :
1) Quelles sont les meilleures façon de créer et organiser de telles Communautés ?
2) Quelles sont les meilleures façon de gérer les ressources ? Si une Communauté,
- monopolise des ressources, quels sont les type de relations contractuelles qu'elle doit établir avec l'extérieur ? Quelles peuvent être les natures de contrats ? avec des personnes, avec d'autres Communautés ?
- partage des ressources avec des tiers, quels sont les types de partage, de responsabilités qu'il est possible de définir ? Quelles modalités envisager selon qu'il s'agit de personnes ou de communautés ?
3) Comment orienter notre organisation, pour que les productions ou les produits de leur dégradation soient réutilisables ou recyclabes ?
4) Quels concepts nouveaux pourrait-on forger, pour qu'une société organisée en communautés puisse s'auto-reconfigurer le plus facilement possibles, de façon à ce que tous ces membres puissent se retrouver en situation de mieux s'adapter à de nouvelles conditions, ou dans le pire des cas sauver un patrimoine maximum ?
Ami lecteur qui a bien voulu me suivre sur ce tracé de chemin à peine ébauché, merci de t’essayer à cheminer à ton tour et d’imaginer ce qu’un tel formalisme peut offrir de mieux pour progresser vers de nouvelles voix, un “verbe” nouveau qui lui nous portera sur de nouvelles voies… Fini de tourner en rond !
22:53 Publié dans Modernité, Moeurs, Vidéo | Lien permanent |
| Tags : communautés, survie, peak oil, michael ruppert, collapse, effondrement, crisis analysis, analyse, situation, critique | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | Imprimer |
16/08/2011
Ils disent que nous sommes jeunes et ignorants…
I got you babe 1965 par tressage
"I Got You Babe"
[HER:] They say we're young and we don't know
We won't find out until we grow
[HIM:] Well I don't know if all that's true
‘Cause you got me, and baby I got you[HIM:] Babe
[BOTH:] I got you babe
I got you babe[HER:] They say our love won't pay the rent
Before it's earned, our money's all been spent
[HIM:] I guess that's so,
We don't have a pot
But at least I'm sure
Of all the things we got[HIM:] Babe
[BOTH:] I got you babe
I got you babe[HIM:] I got flowers in the spring
I got you to wear my ring
[HER:] And when I'm sad,
You're a clown
And if I get scared,
You're always around[HER:] So let them say
Your hair's too long
'Cause I don't care,
With you I can't go wrong
[HIM:] Then put your little hand in mine
There ain't no hill or mountain we can't climb[HIM:] Babe
[BOTH:] I got you babe I got you babe[HIM:] I got you to hold my hand
[HER:] I got you to understand
[HIM:] I got you to walk with me
[HER:] I got you to talk with me
[HIM:] I got you to kiss goodnight
[HER:] I got you to hold me tight
[HIM:] I got you, I won't let go
[HER:] I got you to love me so[BOTH:] I got you babe
I got you babe
I got you babe
I got you babe
I got you babe
02:28 Publié dans Chanson, Danse, Musique, Vidéo | Lien permanent |
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07/08/2011
Alain Barrière – Bon anniversaire
http://www.paroles-musique.com/paroles-Alain_Barriere-lyr...
Puisque le temps nous est donné
Ce jour de boire à ta santé
A tes amours, à l'amitié
Ami pour toi, je viens chanter
Jour attendu et redouté
Mais vrai bonheur de partager
Ce bon moment d'intimité
Alors laissons le cœur chanter
Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ce temps que tu n'auras plus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus
{Refrain:}
Ahahahah le temps qui vient, le temps qui va
Ahahahah ce temps n'a pas prise sur toi
Ahahahah le temps qui vient, le temps qui va
Ahahahah ce temps n'a pas prise sur toi
Que l'on soit pauvre ou fortuné
C'est le jour de tout oublier
Vivre un moment privilégié
A graver dans l'éternité
Salut à toi sérénité
Faut laisser place à la gaieté
Chaque fois c'est un an d'gagné
Alors laissons le cœur chanter
Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ces douze mois révolus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus
{Au Refrain}
Puisque le temps nous est donné
Ce jour de boire à ta santé
A tes amours, à l'amitié
Ami pour toi je viens chanter
Jour attendu et redouté
Mais vrai bonheur de partager
Ce bon moment d'intimité
Alors laissons le cœur chanter
Bon anniversaire
C'est le temps venu
De lever nos verres
A ce temps que tu n'auras plus
Bon anniversaire
Sois le bienvenu
Lève aussi ton verre
Tu prendras bien un an de plus
Une année de plus
{Au Refrain}
Alors à toi !
Bon anniversaire !
11:16 Publié dans Chanson, Danse, Musique, Vidéo | Lien permanent |
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02/08/2011
Brassens chanté à travers le Monde …
Redécouvrir Brassens avec de magnifiques sonorités :
http://www.youtube.com/watch?v=rXpP4kv_K8E
http://www.deezer.com/fr/#/music/justyna-bacz/brassens-ec...
http://itunes.apple.com/fr/album/brassens-echos-du-monde/...
Dans le cadre de FiestaSète, ce 2 août à 18h00 :
Brassens, Echos du monde.
Hôtel de Paris, 2 rue Frédéric Mistral, Sète.
Par Emile Omar.
Tchatche musicale : Echos du monde, à l’hôtel de Paris, 2 rue Frédéric Mistral, 34200 Sète (Entrée libre). Présentation et écoute de la compilation conçue par Emile Omar, programmateur de Radio Nova, et présence de Clémentine Deroudille, co-commissaire de l’exposition Brassens et la liberté à la Cité de la Musique.
Chansons complètes sur YouTube ou DailyMotion :
A l'ombre du cœur de ma mieLa mauvaise réputation, La mala reputaciòn, version Sidabitball
The Princess and the Troubadour, To Die For Your Ideas
Francis JAMES mis en musique par Brassens : La preghera
Louis ARAGON mis en musique par Brassens : Il n’y a pas d’amour heureux, version Françoise HARDY, version Keren-Ann & Tanger, version Barbara, version 8 femmes par Danièle Darrieux
...
Autres interprètes de Brassens, dans d’autres chansons :
Fubuki KOSHIJI une belle voix chaude qui reprend en Japonais d'anciens succès de la chanson française ou du Music Hall
…
11:13 Publié dans Brassens 30 ans déjà !, Chanson, Danse, Musique, Culture | Lien permanent |
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Voix Vives de Méditerranée à Méditerranée : des heures de flânerie et de bonheur simple au cœur du Quartier Haut à Sète …
Autour de l'église St LOUIS, et de la rue Garenne à la rue Villeret de Joyeuse, des conteurs, des poètes, des musiciens venus de tout le pourtour de la Méditerranée, des guinguettes et un public bon enfant, heureux, charmé, comblé ... http://www.voixvivesmediterranee.com/
2h du matin – Spleen nocturne après les dernières improvisations.
Et comme le dit Victoire aux autochtones qui préfèrent que "la politique politicienne prenne le pas sur tout" et qui font de "qui n'est pas avec nous est contre nous" leur devise :
"J'ai 33 ans mes vieilles corneilles et vous emmerde en attendant"... de revenir vous visiter quand j'en prendrai le temps....
01:45 Publié dans Culture, Traditions | Lien permanent |
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