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11/01/2017

L'invention de la Camargue ou la véritable histoire du marquis de Baroncelli

Qui sommes-nous ? en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussi...

Revoir l'émission tout en bas de la page ci-dessus.

MARQUIS DE

Guiseppin Marie-France

Un documentaire sur un personnage illustre, le marquis Folco de Baroncelli. Ame poétique, homme engagé, cultivé, qui, tombé amoureux fou de la Camargue, lui consacre sa vie. Histoire d'un aristocrate devenu paysan et véritable mythe dans cette région du Sud du Languedoc...

Le marquis Folco de Baroncelli-Javon est né le 1er novembre 1869 à Aix en Provence et est mort le 15 décembre 1943 à Avignon.
Entre ces deux dates, cet homme a accompli une œuvre immense : l’invention d’un pays, en lui donnant une identité à travers la mise en place de traditions et de coutumes, d’un folklore riche qui est toujours en place aujourd’hui…
La Camargue est née d’un rêve : celui du marquis de Baroncelli.

Photo documentaire Baroncelli Toro camargue

© Vincent Froehly | Camargue...

Un film de Vincent FROEHLY
une coproduction SUPERMOUCHE PRODUCTIONS et FRANCE TELEVISIONS 
A voir lundi 9 janvier 2017 au soir vers minuit sur France 3 occitanie.
Rediffusion le mercredi 11 janvier 2017 vers 8h50 sur France 3 Occitanie et France 3 Nouvelle Aquitaine.

Un film hommage à Baroncelli

Le marquis Falco de Baroncelli est l’un de ces illustres personnages dont le nom reste à jamais associé à une région, un territoire. Totalement inconnu au niveau national, on ne jure que par lui en Camargue.

Documentaire l'inventeur de la camargue

© Supermouche productions | Portrait du marquis Folco de Baroncelli

C’est une histoire d’amour, mais entre un homme et une terre, qui visiblement méritait d’être aimé comme une femme : le film nous entraine dans ce récit où l’engagement du marquis de Baroncelli a eu des influences décisives jusqu’à aujourd’hui encore.
Rarement pourra-t-on témoigner d’une telle symbiose… et d’une telle volonté de mener haut une terre qui semblait être abandonnée aux proscrits, aux vagabonds et à quelques vachers sans grande importance…

Documentaire Baroncelli

© Vincent Froehly | Toro de Camargue

Ce film plonge dans l’histoire d’un lieu et d’un peuple : comment exister et faire exister sa culture à une époque où le jacobinisme français faisait rage, à l’époque où la révolution industrielle faisait foi d’un progrès qui allait finir par écraser le monde rural et paysan, et par là même faire disparaître la multitude de langues et cultures régionales ?
La Camargue dont les riches propriétaires rêvaient d’en faire une seconde Beauce française, drainée, aseptisée de ses marais et enfin rentable, eut à subir ce joug comme les autres régions : elle a failli devenir une région comme une autre.
Mais le marquis lutta de toutes ses forces pour cette culture, pour la langue provençale et pour ce lieu, à la manière d’un résistant face à la toute puissance d’un envahisseur !

Photo documentaire Baroncelli Flamands roses

© Vincent Froehly | Camargue...

Porté par Mistral...et d'autres vents

Avec l’aide de son ami Frédéric Mistral, le Marquis de Baroncelli  crée un journal en 1891, l’Aïoli, qui défend ce monde fragile, mais qui n’avait pas envier de se laisser piétiner et de mourir sans lutter.  Si Mistral menait le front dans les salons avignonnais, Baroncelli s’en va explorer le Sud, la Camargue. Et c’est le coup de foudre !

Photo documentaire Baroncelli Camargue

© Vincent Froehly

Il découvre un lieu où pour lui tout est possible…
Une sorte de page blanche sur laquelle il pourra inventer une histoire… son histoire qui deviendra une légende.
Dès lors tous les thèmes liés à la Camargue devenaient sujets et causes à défendre, luttes à mener, ou simplement articles dans l’Aïoli !

PHOTO DOCUMENTAIRE BARONCELLI

© Supermouche productions | Le journal l'Aioli...

Le marquis mena avec lui vers les hautes sphères de la dignité cette Camargue et tout ce qui l’a compose : les vachers devinrent des gardians avec une noblesse dans leurs rangs et leur manière de monter ; les jeux camarguais populaires se transformèrent en jeux codifiés, nobles et valeureux rappelant les joutes des chevaliers ; la langue quittait le statut de patois pour devenir langue de poète à part entière, glorifiant les traits d’un pays porté par Mistral et d’autres vents encore, bonifiant la pensée et inspirateur au possible.
Bref, de sauvage, la Camargue est devenue noble ; d’insalubre, elle a atteint le sacré ; de terre sans avenir elle s’est métamorphosée en sanctuaire de la liberté.

Documentaire l'inventeur de la camargue

© Vincent Froehly | Camargue...

Documentaire Baroncelli

Si les traces du marquis sont visibles partout dans la Camargue d’aujourd’hui (son symbole : la croix en forme d’ancre surmontant un cœur ; les règles des jeux camarguais, abrivado, courses camarguaises… ; la tenue des gardians ; le pèlerinage des gitans aux Saintes Maries de la Mer ; etc…), il faudra cependant s’interroger sur ce qu’il reste de cette culture qui fut au cœur de son œuvre.
Ce film en racontant l’histoire du Marquis de Baroncelli, homme un peu fou qui a toujours ouvert sa porte aux plus faibles et aux plus démunis, se veut aussi poème et réflexion, par amour total pour ce lieu merveilleux que seul l’hiver semble encore pouvoir sauver de lui-même et de ses faiblesses !

Un vrai marquis, un vrai homme

Il arrive qu'un homme "invente" un pays, Tel est le génie du marquis de Baroncelli, qui voua sa vie à la Camargue.

Documentaire Baroncelli

© Folco de Baroncelli | Folco de Baroncelli

Issu dune famille florentine installée dans le Comtat Venaissin au XVe siècle, Folco de Baroncelli est né en 1869 à Aix.

Photo documentaire l'inventeur de la Camargue

© Vincent Froehly | Maison des Baroncelli

Sa famille, quoique aristocratique, parlait le provençal, une véritable hérésie à l'époque où cette langue ne pouvait être que celle du peuple. Ses premiers contacts avec les taureaux remontent à son enfance, passée au château de Bellecôte, à Bouillargues, près de Nimes, chez sa grand-mère.

PHOTO DOCUMENTAIRE BARONCELLI

Les troupeaux y faisaient étape au moment de la remontée vers les pâturages de la petite Camargue. Après ses études à Avignon, alors ville taurine et capitale des félibres, il rencontre Mistral (cf photo) et Roumanille. Dès 1890, il publie un premier ouvrage en provençal, « Babali », et dirige avec Mistral le journal L'Aioli.
La découverte de la Camargue va alors sceller son destin. Il sera manadier envers et contre tout Le temps de se marier avec la fille d'un propriétaire de Châteauneuf-du-Pape, et en 1895 il s'installe en Camargue où il crée la "Manado santenco", aux Saintes-Maries-de-la-Mer, Devant tant de détermination et de passion Mistral lui déclare: "je te confie la Camargue."
Qu'est-ce que la Camargue en cette fin de XIXe siècle ?
Endigué depuis moins de trente ans, c'est un pays encore hostile, un bout du monde....un pays insalubre. Il y fait chaud ou froid, les moustiques pullulent, l'été les marécages empestent, les gens y sont pauvres et travaillent durement. Mais l'imagination enflammée et poétique de Folco de Baroncelli n'en a cure.
Il voit bien autre chose : une terre provençale intacte, la gardienne d'une identité: 'J'ai voué ma vie à un idéal: la Provence, et je n'ai embrassé mon métier que pour mieux servir cet idéal, pour me trouver plus près du peuple provençal, pour mieux arriver jusqu'à son coeur et pour mieux l'aider à sauver son passé de gloire, sa langue et ses coutumes."

Documentaire Baroncelli photo femmes provençales

Baroncelli Course Camarguaise

Documentaire Baroncelli

En 1853, le mariage de l'Espagnole Eugénie de Montijo avec Napoléon IIIavait ouvert la voie de la tauromachie en France, mais les taureaux camarguais n'étaient alors qu'un bétail dégénéré à demi-sauvage dont on s'amusait parfois. Il supportait mal la comparaison avec les fougueux « toros » de corridas.
En 1869, Christophe Yonnet tente les premiers croisements entre race brave espagnole et race camarguaise. Malgré sa large diffusion dans les manades, le résultat médiocre de ce croisement inapte à la tauromachie espagnole comme aux jeux provençaux qui émergent timidement marque le début de la reconquête de la pure race Camargue. Le marquis, avec d'autres, en est le grand ordonnateur, tout comme il participe activement à la codification de la course camarguaise naissante. La sélection draconienne qu'il opère est récompensée en1909 par son taureau Prouvenço, historique cocardier qui déchaine les foules, baptisé ainsi autant pour ses qualités esthétiques que combatives.
Etrange destinée que celle de cet aristocrate qui accepta de vivre dans des conditions matérielles difficiles pour servir la cause provençale. Tous les témoignages insistent sur la grande humanité et la générosité de l'homme. Mais le trait marquant de son caractère, outre sa ténacité, réside dans ses prises de position en faveur des minorités opprimées. Il s'insurge contre l'agression des Boers, défend les vignerons du Languedoc, les Indiens d'Amérique, rencontrés dans le cirque de Buffalo Bill, et qui le surnomment « Oiseau Bon » (Zinkala Waste).
Il défend les républicains espagnols, et bien sûr les gitans pour qui il obtient en 1935 le droit d'honorer publiquement leur patronne, Sainte Sara. Lors de la Grande Guerre, il échappe de peu au conseil de guerre pour propos antimilitaristes; il dénonce le projet d'assèchement du Vaccarès, se bat pour la création d'une
réserve, manifeste pour le maintient des courses camarguaises, témoigne pour le maire communiste des Saintes-Maries-de-la-Mer, proteste en 1940 auprès de Daladier après des manoeuvres de tirs d'avions dans le Vaccarès.
Bref… il est de tous les combats et contrairement à Don Quichotte de la Mancha… il en perdit peu !

Jeanne de Flandreysy

Impossible de raconter le Marquis sans évoquer celle qui fut l'amour de sa vie. Jeanne de Flandreysy

Documentaire Baroncelli jEANNE

De son mariage avec Henriette Constantin, Folco de Baroncelli aura trois filles. Mais les moustiques et la rudesse de l'endroit auront vite raison de leur couple. Henriette reviendra vivre dans son domaine de naissance et ne fera plus que des passages, de plus en plus épisodiques, sur les terres de son époux...
Au début du siècle en 1908, à l'époque où les cinéastes, ramenés par Baroncelli, découvrent la terre camarguaise et y plantent leurs caméras, notre marquis fait la connaissance de Jeanne de Flandreysy (cf photo).
Lors du tournage de "Mireille", film adapté du livre de Frédéric Mistral, Folco la découvre et en tombe éperdument amoureux.
Femme indépendante et libre, journaliste au Figaro, ils avaient tous deux la faculté et la volonté d'écrire leur propre histoire. Tous deux dotés de tant d'amour de liberté, de détermination et de ténacité.
Jeanne deviendra son pilier, son meilleur défenseur et l'épaulera dans toutes les épreuves de sa vie...

Photo documentaire Baroncelli Camargue

© Supermouche productions | Le marquis de Baroncelli et Jeanne

Vincent Froehly, auteur et réalisateur du film

Vincent Froelhy

© DR | Vincent Froehly, auteur et réalisateur du film

Vincent Froehly tente de faire des films depuis 25 ans, en Europe, en Afrique et en Amérique ! Il n’a toujours pas trouvé de formule magique et reprend son métier à zéro à chaque film engagé… (c'est lui-même qui le dit...) . Cela laisse la foi et l’engagement intacts : la curiosité ne s’altère jamais.
Depuis le début, ses sujets de prédilections tournent autour du monde agricole, de la petite paysannerie quasiment disparue aujourd’hui en France.
Nombreux films qu’il a réalisés ont été primés à des festivals internationaux : « Liebsdorf-city »  tourné en Alsace et plus particulièrement « Le pays où vivait la terre » tourné en Roumanie,  ont été distingués de multiples fois. Vincent Froehly a été sélectionné plusieurs fois au Fipa à Biarritz ou au Cinéma du Réel à Paris, où il a remporté le prix Pierre Perrault. Dans tous ses films, le réalisateur donne la parole à ceux qui ne l’ont jamais, privilégiant les rencontres et la liberté de parole des « petites gens »…
SON RAPPORT À LA CAMARGUE :
Lorsqu’en classe de troisième au collège de Ferrette en Alsace, la professeur de Français voulait organiser le voyage de classe à Paris… comme d’habitude… Vincent Froehly s’est insurgé et a provoqué une petite révolte. Lui ne voulait pas aller dans cette capitale qui décide de tout, mais en Camargue, terre de liberté ! Toute la classe a suivi sa proposition au grand dam du professeur de Français qui voyait en Paris la « capitale de la culture »… Résultat des courses… La classe de troisième a fait son voyage vers le Sud…mais s’est arrêté dans le Jura !
Ne pas aller à Paris était déjà une victoire… mais la Camargue restait un rêve… ce qui n’était peut-être pas plus mal !
« L’invention de la Camargue ou la véritable histoire du légendaire marquis de Baroncelli » est le troisième film que Vincent Froehly tourne en Camargue. Il bat au moins un record cette fois-ci : celui du titre le plus long pour un documentaire ! Avant il y a eu le film « Joe Hamman, le français qui inventa le western » avec France 3 Languedoc-Roussillon et un autre film « La guerre des tellines » pour l’émission Géo 360° du samedi soir sur Arte, qui montrait le vieux métier de pêcheur à pied.

PHOTO DOCUMENTAIRE BARONCELLI

© Vincent Froehly | Saintes-Marie de la Mer

Les intervenant(e)s du film

Rémy VENTURE, historien de la Camargue
Olivier CALLÉRIZA, photographe
Louis MILLET, Adjoint au conservateur du Palais du Roure
Fanette JUDLIN-HILLS, écrivain et ami du marquis
Pierre AUBANEL, manadier et petit-fils du marquis
Estelle ROQUETTE, conservateur du musée de la Camargue

Documentaire Baroncelli

© Supermouche productions | Coutume gitane de Saintes-Marie-de-la-Mer - Retour de Sara vers la mer

L'équipe technique et artistique du film

Scénario, réalisation et image : Vincent FROEHLY
Son, assistant réalisation et étalonnage : Corentin BAEUMLER
Musique et voix : Henri MULLER
Montage : Benjamin GÉHANT
Montage son et Mixage : Grégoire DESLANDES

Photo documentaire Baroncelli

© Vincent Froehly | Camargue

Revoir l'émission tout en bas de la page suivante :

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20/12/2013

Hommage à Kriss Graffiti …

… à l’occasion des 50 ans de France Inter, des rediffusion de l’Oreille en Coin, une pensée émue à la mémoire de Kriss pour sa voix mais aussi ses propos espiègles, aux si plaisantes façons de dire et se faire entendre.

J’ai retrouvé ce texte plein d’humour (et d’amour) grâce au site web.archive.org qui permet de remonter le temps, et parfois de
récupérer des articles de blogs depuis longtemps supprimés de
la Toile , comme ceux de Kriss : http://web.archive.org/web/20071021045517/http://lakriss....  :

Dictionnaire français des mots d’origine arabes

Jeudi 27 septembre 2007

D'abord, entendons - nous bien sur la valeur des mots !
Avant 1660, reconduire signifiait accompagner un visiteur jusqu'à la porte, par civilité, un point, c'est tout.
Ensuite ce mot courtois s'est adonné aux drogues dures et il est devenu un euphémisme.
C'est à dire, comme il est écrit dans le Petit Robert " l'expression atténuée d'une notion dont la citation directe aurait quelque chose de déplaisant, voire de choquant. "
Et en France, on ne choque pas !

En ce moment partout en France des préfets sanglotent et cauchemardent, on les entends gémir:"Je n'ai pas mon quota... je n'ai pas mon quota de reconduites, je suis foutu ! On va me déporter en Corse ! "
Bien sûr, ce n'est qu'un cauchemar de Préfet et les reconduites vont bon train...

Mais imaginez un instant que les expulsés soient mauvais joueurs, et qu'ils nous en veuillent? Au point de repartir avec les mots immigrés, et sans papiers, qu'ils ont apportés avec eux.

  • Imaginez que vous deviez parler Français sans pouvoir utiliser: arrobase, caban, bougie, aubergine, abricot, alcalin.
  • Ou encore: gilet, hongrois, mascarade, percale, châle, chimie, et chiffre.

Notre langue s'appauvrirait subitement…

  • Nous ne pourrions plus dire : épinard, douane, fanal, geôle, girafe, kiosque.
  • Notre bouche s'ouvrirait pour dire: mortaise, nénuphar, ouate, mais aucun son n'en sortirait.
  • On voudrait appeler au secours notre monument National, Brigitte Bardot : en vain, car bardot est un mot d'origine arabe.

Que fait la Police ?  Plus de 390 mots (sans compter les noms des étoiles) que nous croyons Français ne le sont pas.

  • C'est pourquoi le Ministre de la Culture doit intervenir pour donner des papiers à ces mots avant qu'il ne soit trop tard.
  • Ce n'est qu'après cette indispensable action qu'on pourra reprendre les reconduites hors de chez nous.
  • D'abord les sans-papiers, ensuite les papiers-perimés, puis les papiers-émeri.

Ainsi nous réaliserons l'ancien rêve gaulois : chacun chez soi.

  • Les Corses en Corse,
  • les Bretons en Breizh,
  • les Picards en Picardie et ainsi de suite jusqu'au rétablissement de l'ordre.

Deux  Français de souche comme leur nom l'indique, Assia Djebar de l'Académie Française, pour la préface, et Salah Guemriche  pour le "dictionnaires des mots français d'origine arabe" ont dressé un dictionnaire en forme d'anthologie des mots menacés d'expulsion, c'est aux Editions du Seuil, et c'est de salubrité publique.

Salah Guemriche sera invité sur France Inter le 7 octobre (2007).


Les sauvegardes Web Archive

  1. blog de Kriss Graffiti jusqu’en 2008 :
    http://web.archive.org/web/20080801000000*/http://lakriss...
    http://web.archive.org/web/20081112115121/http://lakriss....
  2. Site de France Inter
    http://web.archive.org/web/20070113214703*/http://www.rad...

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24/04/2013

Jean-Claude Carrière, une fenêtre ouverte sur l’histoire du cinéma (Télérama)

RENCONTRE VIDÉO

Mots clés eBuzzing :

http://www.telerama.fr/cinema/

Il a écrit pour Buñuel, Etaix, Godard, Milos Forman et vient de signer le scénario de “Syngué Sabour” d'Atiq Rahimi. Jean-Claude Carrière revient sur les films de sa vie.

Le 21/02/2013 à 12h17 - Interview et réalisation : Jean-Baptiste Roch et Jérémie Couston.


Jean-Claude Carrière, une fenêtre ouverte sur... par telerama
Jean-Claude Carrière, une fenêtre ouverte sur... par telerama

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27/02/2013

Salut Stéphane

Si l'indignez-vous que tu nous laisses, est une plante tenace qui se nourrit aux racines de l'humanismes, sur le fumier des horreurs nihilistes, ton "engagez-vous", lui, en est le plus beau fruit pour nourrir et métamorphoser nos vies bien ternes autrement.

http://www.vivelavenir.org/conversation/SH/index.htm

http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/2998001-entret...

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21/04/2012

Haïdar El Ali

Haïdar El Ali issu d’une famille Libanaise, né à Louga (Sénégal) vient d’être nommé, ce 3 avril 2012 ministre de l’écologie du Sénégal, réalisant ainsi un objectif ancien résultant de son constat qu’agir en faveur d’une écologie responsable, combattre pour l’écologie sans faire de la politique pour combattre les politiques en place, n’est pas réaliste.

Pour lui, l’urgence aujourd’hui, c’est l’épuisement des ressources naturelle, et tout particulièrement la forêt qui brûle, au Sénégal, au Brésil… partout pour les mêmes raisons : cupidité et inconscience, liées à l’ignorance et à l’absence de contrôle, alors qu’on met sous contrôle, dans le but d’assurer des gains de productivité, toutes sortes d’activités bien plus dérisoires !

Ci-dessous l'interview de Ruth Stegassy (émission Terre à terre sur France Culture) à l'occasion du livre que Bernadette Gilbertas lui a consacré en 2010.

Terre à terre ~48 mn : “[…] la société que nous sommes en train de construire aujourd’hui […] va vers La surconsommation, la surproduction. Elle fait de nous des gens assis devant la télé à regarder des émissions de merde et demain quand on va se réveiller on trouvera que derrière nous tout a brulé, que derrière nous les papier ont disparus que derrière nous tous les poissons ont disparu, et ça, ça aussi c’est un combat. Pour moi le problème c’est l’argent, parce que nous avons construit une société qui tourne autour de cette compétition vers l’acquisition, et l’ argent est donc le problème… L’argent en tant que capital, en tant que compétition, parce que tout le monde veut avoir sa belle voiture, sa belle maison etc. etc.

Suit, anecdote de l’enfant qui refuse l’argent proposé pour acheter ses coquillages :

Terre à terre ~49 mn : “[…] Mais toi baisse toi ! Et je me suis baissé, j’ai trouvé que c’était plein de coques, j’ai dit, mon Dieu quelle leçon, quelle leçon cette enfant de 10 ans est en train de me donner, qu’elle n’a pas besoin de cet argent, qu’elle est entourée d’une nature qui est généreuse, qu’elle sait exploiter de manière responsable, elle ne veut même pas prendre un surplus de coquillage pour pouvoir me le vendre parce qu’elle n’a pas besoin de cet argent.
Quand nous construirons une société pareille, faite de générosité, faite d’équité, et de justice, nous construirons une société durable, dans la quelle nous vivrons, parce que nous partagerons un monde juste et équitable, où nous vivrons ensemble, dans un monde de terreur.

http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=3455001

Haidar el-Ali : itinéraire d'un écologiste au Sénégal

par Bernadette Gilbertas

Présentation de l’œuvre sur France Culture :

http://www.franceculture.fr/oeuvre-haidar-el-ali-itinerai...

Sommaire :

  • Rencontre avec la mer
  • Donner sa voix à la mer muette
  • L’image est une preuve
  • Les océans malades des hommes
  • Joola, l’histoire d’un naufrage
  • La part de demain
  • Lamantins : sauvetage sur le fleuve
  • La forêt brûle
  • A l’ombre du rônier
  • Les gardiens de la forêt
  • Les graines de l’espoir
  • Plante ton arbre !
  • L’idéal écologiste
  • La femme, le crédit et l’arbre
  • Trente millions de palétuviers
  • Conclusion
  • Géographie : Sénégal, les pays des deux mondes
  • Biographie
  • Filmographie
  • Bibliographie - Webographie

http://www.youtube.com/watch?v=x0rtflgmHk8

http://www.hellio-vaningen.fr

Présentation de l’œuvre du Professeur Jean-Michel KORNPROBST
(fondateur d’Oceanium, avec Gérard Lefebvre en 1984) :

http://farmacia.ugr.es/ars/pdf/345.pdf : SUBSTANCES NATURELLES D’ORIGINE MARINE: CHIMIODIVERSITÉ, PHARMACODIVERSITÉ, BIOTECHNOLOGIE

«La mer est une immense chimiothèque. » La formule est de Gilles Barnathan, un enseignant chercheur de l'Isomer (Institut des substances et organismes de la mer). Elle résume bien l'énorme potentiel des fonds sous-marins comme pourvoyeurs des médicaments de demain. Pour l'instant, la « pharmacie océanique » est quasi vide : les médicaments préparés avec des modèles issus de la mer se comptent sur les doigts des deux mains. Un maigre résultat qui s'explique par la nouveauté des recherches et les tâtonnements qui en résultent. La quasi-absence de médication traditionnelle a contraint à pêcher à l'aveuglette des dizaines de milliers d'organismes dans l'espoir de trouver des molécules rares et actives...

Aujourd'hui, la recherche est beaucoup plus sélective : « Pour choisir, il suffit d'observer in situ ces organismes marins, dit Jean-Michel Kornprobst, professeur à l'Isomer... et plongeur passionné. Nous ciblons par exemple les animaux fixés, comme les coraux, les éponges ou les ascidies. Leur immobilité les oblige à se protéger des prédateurs en utilisant de véritables armes chimiques. Ceux qui font le vide autour d'eux sont a priori bien dotés. »

Molécule anticancer

Mais l'analyse va plus loin : « Quand nous découvrons des végétaux ou animaux propres, c'est-à-dire vierges de petits organismes divers, cela signifie qu'ils sécrètent des substances antibactériennes ou antibiotiques. »

Jean-Michel Kornprobst se montre optimiste : une quinzaine de molécules sont en phase préclinique ou essais cliniques. Parmi elles, la squalamine, qui provient du requin, animal jamais atteint de cancer. « Cette molécule freine fortement la croissance des vaisseaux sanguins des cellules cancéreuses, provoquant l'asphyxie de celles-ci. Elle est très active sur plusieurs types de cancers touchant le cerveau, le sein, la prostate, les ovaires ou le côlon. »

Autre produit aux portes de l'autorisation de mise sur le marché, le KRN 7000, issu d'une éponge japonaise : « Sur la souris, elle s'est révélée fortement antitumorale, pour le cancer du côlon notamment. Ou le GST 21, seule molécule d'origine marine testée contre la maladie d'Alzheimer, et qui provient d'un ver, le némerte. »

La possible homologation de ces molécules représente un enjeu économique considérable. C'est pourquoi les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, l'Espagne renforcent leurs investissements dans la recherche sous-marine. Avec des zones maritimes métropolitaines ou outre-mer exceptionnelles, la France a sa carte à jouer en s'appuyant sur l'Isomer. Surtout si l'expérience des équipes de Jean-Michel Kornprobst et de Gilles Barnathan se voit prochainement reconnue, avec la création d'une unité CNRS.

source : http://www.lepoint.fr/

20:37 Publié dans Écologie, Biodiversité, Ressources naturelles, Hommage | Lien permanent | | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | |