22/05/2010
Karl MARX – Lois tendancieuses
A propos de la censure de l’écrivain livré au terrorisme le plus redoutable, à la juridiction de la suspicion !
"Des lois tendancieuses, des lois qui n'offrent pas de normes objectives, ce sont des lois du terrorisme telles que les ont inventées la détresse de l'État sous Robespierre et la corruption de l'État sous les empereurs romains.
Des lois qui font non de l'acte comme tel, mais de la conviction de l'acteur, leurs critères principaux, ce sont tout bonnement des sanctions positives de l'absence de lois. (...)
C'est seulement quand je m'extériorise, quand j'entre dans la sphère du réel, que j'entre dans la sphère du législateur. Pour la loi, je n'existe absolument pas, n'en suis nullement l'objet, sauf quand j'agis. Seuls mes actes lui donnent prise sur moi ; en effet, ils sont la seule chose pour laquelle je revendique un droit à l'existence, un droit à la réalité, par quoi je tombe donc sous le coup du droit réel.
Or la loi tendancieuse ne punit pas seulement ce que je fais, mais encore ce que je pense en dehors de cet acte. C'est donc une insulte à l'honneur du citoyen, une loi vexatoire contre mon existence. J'ai beau le tourner et le retourner comme je veux, l'important, ce n'est jamais l'état de faits. On suspecte mon existence, mon être intime : mon individualité est considérée comme mauvaise et je suis puni d'avoir telle opinion.
La loi ne me punit pas pour le tort que je cause, mais pour le tort que je ne cause pas. (...) La loi qui s'en prend aux convictions n'est pas une loi de l'État faite pour les citoyens, mais une loi faite par un parti contre un autre parti.
La loi tendancieuse supprime l'égalité des citoyens devant la loi. C'est une loi qui divise au lieu d'unir, et toutes les lois qui divisent sont réactionnaires. Ce n'est pas une loi, mais un privilège. (...)
Et comment faut-il exécuter une loi de ce genre ? Par un moyen plus révoltant que la loi même, par des espions, ou en convenant préalablement que des écoles littéraires tout entières doivent être tenues pour suspectes, sous réserve, s'entend, de rechercher à quelle école appartient tel individu. (...)
(Cette loi) érige le censeur, à la place de Dieu, en juge du coeur."
« Remarques à propos de la récente instruction prussienne sur la censure par un citoyen rhénan », Anekdota, vol. 1, 1843, in Karl Marx, Oeuvres, tome III, Philosophie, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1982.
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04/05/2010
René Balme, maire de Grigny, Rhône, protège les locataires en difficulté
Accueil du site > ACTIVITÉ MUNICIPALE > Arrêtés et délibérations > René Balme, maire de Grigny, Rhône, protège (...)
par René Balme | Catégorie : 02. Arrêtés et délibérations
Un arrêté municipal du 01 avril 2008 interdit certaines expulsions locatives Les expulsions locatives pour impayés de loyer constituent une préoccupation du maire de Grigny depuis toujours.
Depuis plusieurs années, il formalise encore davantage son opposition à cette procédure qu’il juge archaïque et inhumaine, en prenant un arrêté municipal.
Une Cellule de veille sociale municipale est, de plus, activée pour permettre aux locataires et aux bailleurs de trouver les meilleures solutions lorsqu’un impayé de loyer survient ou risque de survenir.
« Toute expulsion locative, sur le territoire de la Ville de Grigny, fondée sur des raisons économiques ou en raison des effets de l’insécurité sociale, qui n’aurait pas été précédée d’un rapprochement entre les services de l’Etat et les services de la Ville (...), est interdite. »
Tels sont les termes de l’article 6 de l’arrêté d’interdiction des expulsions locatives du 01 avril 2008. En cette période de reprise légale des expulsions, René BALME a souhaité lancer le rappel auprès de tous les acteurs de cette procédure dramatique. Il s’est ainsi adressé spécifiquement aux bailleurs, au commandant de Police et au préfet.
Enfin, il recommande à chaque bailleur et aux locataires de contacter immédiatement la Cellule de veille sociale municipale, dès qu’un impayé survient ou risque de survenir, afin que les réseaux requis soient activés pour éviter le pire : MAIRIE DE GRIGNY - Monsieur le Maire - Cellule de veille sociale municipale - Hôtel de Ville 69520 GRIGNY - tél. 04 72 49 52 11 - courriel : mdebeaulieu@mairie-grigny69.fr
Contact : Mairie de Grigny - Cabinet du maire - tél. 04 72 49 52 34 et courriel : acandela@mairie-grigny69.fr
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03/05/2010
Bécaud - La vente aux enchères
Approchez, Messieurs Dames, s'il vous plaît !
Approchez, approchez, serrez, serrez le rond !
Messieurs Dames, s'il vous plaît,
Approchez, approchez à la vente aux enchères !
Préparez la monnaie !
Moi je suis là pour vendre et vous pour acheter...
Des lots exceptionnels, des prix exceptionnels...
Du rêve pour pas cher à ma vente aux enchères...
[Refrain] :
Ah, moi qui ai des souvenirs
à ne plus savoir qu'en faire,
Vous pouvez vous les acheter comme ça
à ma vente aux enchères,
Chez vous, Pointu, Tiloué !
Bonnes bonnes bonnes bonnes gens, approchez donc !
Approchez, serrez le rond !
Ça va commencer, oui.
Bonnes bonnes gens, approchez donc !
Serrez le rond ! Ça va commencer !
Monsieur Pointu, s'il vous plaît.
Premier lot, premier lot.
Mais c'est là, le numéro un !
La grande, la grande - oui- aventure !
Oui, j'aime ça, un coup de pied au cul,
Mon père n'avait pas tort.
Je vole aux étalages et je couche dehors,
Je saute dans un camion qui file vers le nord.
Ce coup de pied au cul m'a rapporté de l'or.
S'il vous plaît, un coup de pied au cul.
Parfaitement !
Mise à prix, mise à prix : cinq sous.
Cinq sous, allons messieurs, s'il vous plaît.
Cinq sous, cinq petits sous.
Cinq sous, c'est pas beaucoup !
Cinq sous, allons allons, cinq sous.
Cinq sous, à qui dit mieux,
Cinq sous le monsieur.
Monsieur est généreux, merci !
Six sous, allons allons, six sous, c'est peu,
Un coup de pied au cul.
Sept sous, la dame en bleu.
Une fois, deux fois, huit sous le soldat.
Bravo, caporal !
Ce coup de pied au cul te fera général !
Un p'tit effort x2,
Un coup de pied au cul en or.
Neuf sous, j'ai entendu,
Neuf sous l' barbu,
Dix sous l' soldat.
Un deux trois, vendu au soldat, Monsieur Pointu.
[Refrain]
Monsieur Pointu, s'il vous plaît.
Deuxième lot, deuxième lot.
Un grand, un grand chagrin, oui, d'amour.
C'est triste, c'est triste,
Un grand chagrin d'amour,
Un grand, un vrai de vrai.
J'ai vendu la boutique et j'ai pris les billets.
Elle est partie sans moi.
Là, là j'ai failli crever.
Tenez, vous pouvez constater,
C'est pas cicatrisé.
La cicatrice, la cicatrice.
Mise à prix x2 :
Dix sous. x2
Bravo, Messieurs Dames, s'il vous plaît, allez !
Dix sous, dix petits sous,
Dix sous, c'est pas beaucoup !
Dix sous, allons allons, dix sous.
Dix sous à qui dit mieux,
Onze sous le monsieur.
Monsieur est amoureux,
Tant mieux !
Onze sous, allons allons,
Onze sous, c'est court !
Un grand chagrin d'amour,
C'est comme du velours.
Une fois, deux fois, treize sous monsieur l'abbé
Voyons monsieur l'abbé,
Un beau chagrin d'amour.
Monsieur l'abbé est sourd.
Qui a levé la main ?
Le monsieur dans le coin ?
Vous avez dit combien ?
Putain !
Quinze sous la dame en noir x2
Vingt sous le vieillard
Un deux trois... Vendu !
C'est le vieillard, Monsieur Pointu.
[Refrain]
Monsieur Pointu me semble, s'il vous plaît.
Troisième lot, troisième lot, numéro trois.
La mort du héros.
C'est beau ça, c'est beau !
Une superbe mort que j'avais gardée pour moi,
Sans curé, sans docteur,
Une mort de gala, une mort en pleine vie,
Tout debout et bien droit,
Un beau coup de fusil.
Pan ! C'est pas beau ça ?
Monsieur, la mort du héros.
La mort d'un héros avec fusil, avec fusil.
Mise à prix x2 :
Un franc.
Un franc, allons messieurs, s'il vous plaît, allons !
Un franc, un petit franc,
Un franc, c'est pas beaucoup !
Un franc, allons allons, un franc.
Un franc la mort jolie,
Deux francs, monsieur a dit.
Monsieur n'a peur de rien,
C'est bien !
Deux francs la mort jolie, jolie, jolie,
Un beau coup de fusil joli joli.
Une fois, deux fois !
Une mort comme ça,
Si vous n'en voulez pas,
Ben, je la garderai pour moi !
Une mort en pleine vie
Tout debout et bien droit,
Un bon coup de fusil.
Pan ! Salut !
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